Centre d'hébergement pour les femmes et enfants victimes de violences ღ
Ensemble, rénovons la #VillaVictoria
Le dispositif national Ac.Sé, coordonné par ALC, agit pour la mise à l’abri et l’accompagnement des personnes victimes de traite des êtres humains. Fort de 88 partenaires, ce dispositif a pour vocation de proposer un hébergement et un accompagnement éloignés géographiquement du lieu de résidence de la personne victime de traite. Il agit également comme pôle ressource auprès des professionnels en contact avec des personnes victimes.
En 2001, une vingtaine d’associations et centres d’hébergement répondaient favorablement à la proposition de l’association ALC de participer à la création du Dispositif National Ac.Sé. 20 ans après, le réseau se compose de 88 partenaires.
Une soixantaine d’entre eux sont des centres d’hébergement ou des services intégrés d’accueil et d’orientation (SIAO) qui pilotent, avec le 115, dans leur département, l’accès au logement des personnes sans domicile.
Les autres sont des services spécialisés, dont le rôle sera plutôt de repérer, d’évaluer une situation et d’orienter les victimes vers
le dispositif Ac.Sé ; une partie d’entre eux possède aussi des places d’hébergement.
Répartis sur la quasi totalité du territoire national, les partenaires du réseau Ac.Sé hébergent les victimes de traite des êtres humains afin que celles-ci soient éloignées des réseaux criminels d’exploitation. Aujourd’hui, la capacité d’accueil du Dispositif National Ac.Sé est de 102 places.
Partons à la rencontre d’Afiah, Coordinatrice du dispositif Ac.Sé :
Comment faites-vous pour animer un réseau de plus de 80 partenaires ?
Une équipe de professionnels formés répond aux questions des professionnels et des particuliers sur une hotline dédiée.
La question initiale est de savoir si la situation constatée est effectivement une situation de traite des êtres humains avérée. Un certain nombre de critères nous permettent d’évaluer le contexte. Nous sommes aussi sollicités sur des questions de professionnels à propos du suivi administratif des victimes, par exemple : la demande d’asile, les parcours de sortie de
prostitution, etc. Les professionnels du réseau peuvent être formés à l’identification et à l’accompagnement des victimes par notre équipe.Nous nous retrouvons deux fois par an au cours de séminaires durant lesquels nous abordons différents sujets d’actualité. En juin prochain, nous réfléchirons à la résilience des victimes de TEH.
Quels enjeux opérationnels pour demain ?
L’éloignement des victimes de leur lieu d’exploitation est l’un des enjeux majeurs.
Une meilleure collaboration avec les services (SIAO) en charge de l’hébergement des personnes sans domicile dans chaque département serait facilitante afin de trouver des places pour les victimes de la traite. Enfin, nous souhaitons mieux faire connaitre
Ac.Sé au niveau national, mais aussi européen. C’est un dispositif unique, dont le pilotage permet la mise à l’abri des victimes
partout en France. Il est fort d’une expertise de plus de 20 ans. Nous formons de nombreux professionnels en France, et en Europe.Il est le modèle de ce qu’il faudrait développer pour les mineurs en situation de prostitution, ce sur quoi ALC travaille actuellement.
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