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Centre d'hébergement pour les femmes et enfants victimes de violences ღ

Au sein du Centre d’Accueil et d’Hébergement d’Urgence des Demandeurs d’Asile (CADA et HUDA), vivent des familles hébergées, aidées, accompagnées et préparées à l’autonomie quand elles quitteront le centre. Afin de permettre aux femmes accueillies de retrouver confiance en elles, un atelier-couture « Pandora » y est maintenant proposé.

21 avril 2023

Être demandeur d’asile puis réfugié, c’est parfois apprendre à renoncer et pour certaines femmes et mamans, c’est aussi un certain isolement, quand on ne parle pas la langue et que le conjoint travaille.
Afin de les aider à retrouver confiance en elles, le Centre d’Accueil et le Centre d’Hébergement d’Urgence pour les Demandeurs d’Asile (CADA/HUDA) d’ALC ont souhaité mettre en place des ateliers couture pour les femmes accompagnées : création de petits objets, atelier idées créatives, partage de savoirs faires, rencontres, etc.

 

 

 

 

 

 

 

Zama, vous êtes assistante sociale chez ALC et animatrice de « Pandora » : comment est né cet atelier couture au sein du CADA et de l’HUDA ?

À l’origine, durant l’épidémie de Covid, nous avons acquis une machine à coudre pour fabriquer des masques avec les personnes accueillies, dont beaucoup avaient des compétences en couture.

J’ai souhaité reprendre cette activité avec l’objectif d’off rir la possibilité à ces femmes de vivre une journée conviviale en valorisant leur créativité et leur estime d’elles-mêmes.

 

 

Comment organisez-vous cette activité ?

Concrètement, les travailleurs sociaux ont fait connaître le projet auprès des personnes qu’ils accompagnent et les personnes intéressées nous sollicitent. Nous sommes limitées par les dimensions du local et le petit nombre de machines à coudre : une machine supplémentaire serait la bienvenue.
Cet atelier fonctionne notamment grâce à la débrouillardise et à la solidarité, que ce soit pour le don des machines, du petit matériel de couture ou des chutes de tissu. Les matériaux proviennent principalement des dons et de la solidarité de la Bouti’k ALC, friperie solidaire de l’association qui nous fournit une partie des tissus.
Nous remercions celles et ceux qui pourront nous aider à continuer.

 

 

Qui sont les femmes qui participent à cet atelier ?

Chacune est libre de venir si elle le souhaite, peu importe son origine, sa langue, sa situation. Notre premier atelier regroupait une femme afghane et sa fille, une dame biélorusse et une autre ivoirienne. En plus de repartir avec leurs petites créations, elles ont aussi la satisfaction de savoir que leur travail sera exposé lors de la Journée des Réfugiés le 20 juin prochain.

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