Depuis 2015, la moitié des services d’ALC soutiennent des enfants et des jeunes, pour la plupart scolarisés. Et tous les pôles de l’association accueillent des enfants. L’accompagnement scolaire devient aujourd’hui une mission stratégique et transversale.
Cet article est la première étape d’une réflexion de long cours. Commençons donc par un rapide état des lieux. Il n’y a à ALC que 4 éducateurs scolaires, dont 2 à mi-temps (pour presque 6000 enfants protégés par an). Ils travaillent au sein du Pôle enfance et adolescence. L’un est spécialisé dans l’insertion professionnelle, tandis que les 3 autres assurent l’accompagnement scolaire proprement dit, c’est-à-dire les inscriptions, l’équipement matériel scolaire, l’aide aux devoirs, le suivi de la scolarité et des résultats. L’une intervient au sein de la maison d’enfance d’ALC pour adolescents et auprès des jeunes majeurs en appartements. 2 éducatrices à mi-temps travaillent avec les jeunes sous mesures de protection (Action éducative en milieu ouvert (AEMO) de Mandelieu et de Villeneuve-Loubet).
Dans les autres services, ce sont les personnels disponibles qui assument cette mission. Comment sont-ils formés et préparés à cette fonction particulière ? Si les parents sont présents, comment les aider à y prendre leur part ?
A leur poste, les 3 éducatrices scolaires décrivent un fonctionnement complexe. Le temps qui est consacré à l’accompagnement scolaire dépend aussi des besoins du service et de la disponibilité des jeunes : réunions d’équipes, accueil, activités culturelles et de loisirs. Elles pensent avoir une place privilégiée parce que l’objectif scolaire affiché permet souvent de contourner les points de tensions et les blocages dus à une enfance difficile : une avancée sur les chemins de la protection et de l’insertion des jeunes.
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