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Une nouvelle justice des mineurs

En Avril, un Code de justice pénale des mineurs remplacera l’Ordonnance de 1945. Ce texte veut améliorer la façon de traiter les victimes, et les mineurs jugés. Coupables à punir / enfants à protéger : depuis deux ans, ALC en accueille une dizaine à la Villa Arc en Ciel.

11 janvier 2021
mineurs sous main de justice accompagnés par ALC

Ce Code prévoit un jugement rapide et le développement de l’éducatif et d’alternatives à la détention : dans les 3 mois après les faits, décision du Juge des Enfants sur la culpabilité (un progrès pour les victimes) et sur une mise à l’épreuve éducative. Avant 9 mois, jugement fixant la sanction. Pas d’obligation d’évaluer le discernement des plus de 13 ans. Et enfin sanction prononcée à la première audience pour les récidivistes.
Les objectifs sont légitimes ! Comme l’ont écrit des jeunes de l’Arc en Ciel : « On est jugés des mois après, nous on est déjà passés à autre chose…. éduquer, pas enfermer». « Il faut attendre et voir comment ce texte sera appliqué » remarque le responsable de la Villa.
Cette justice réformée aura-t-elle les moyens d’aller vite tout en tenant compte du vécu des adolescents, et des traumatismes antérieurs ? Y compris pour les récidivistes ? Leur imposera-t-elle des mesures éducatives adaptées ? Diminuera-t-elle la récidive?
Les jeunes vivent souvent des réalités complexes : besoin de soutien thérapeutique ; jeune enfermé au milieu d’une évolution positive ; agression contre un éducateur ou contre soi-même… L’Arc en Ciel, qui connait cela, espère pouvoir continuer dans ce cadre renouvelé à inverser des trajectoires de vie tragiques.

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