À la demande du Préfet des Alpes-Maritimes, M. Bernard Gonzalez, ALC (Agir pour le Lien social et la Citoyenneté) a monté en 24h la cellule de crise en charge de la mise à l’abri des Ukrainiens, Ukrainiennes et leur famille arrivant dans les Alpes-Maritimes. Elle se tient prête également à aider les enfants ukrainiens isolés qui rejoignent notre territoire. Plus d’un an après le début du conflit où en sommes-nous ?
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Ukrainiens exilés, Citoyens du territoire, si vous cherchez du soutien, ou avez besoin d’informations, c’est par ici !
Le nouveau numéro du 115 spécial Ukraine : 04.92.07.57.98
Par e-mail 115.special.ukraine@association-alc.org
Cette cellule de crise est tenue par des écoutants dont une psychologue russophone. Leur rôle ? Informer, mettre à l’abri dans les hébergements d’urgence, recenser les demandes des personnes exilées et les propositions d’aide.
Acteur clé de l’urgence sociale puisqu’elle pilote le numéro de téléphonie sociale (115) du département, ALC (Agir pour le Lien social et la Citoyenneté) mobilise ses salariés volontaires au sein de la cellule.
Les Alpes-Maritimes sont en effet un point d’entrée majeur des réfugiés ukrainiens : au 24 mars 2022, 45 % sont arrivés en France par le département des Alpes-Maritimes. À la demande de l’État, un hub régional chargé de l’accueil des déplacés ukrainiens a ouvert ses portes à Nice, route de Grenoble. 35 box pour un total de 150 places sont mis à leur disposition. Il permet l’accueil d’urgence : accompagner les réfugiés ukrainiens dans les démarches administratives et les mettre à l’abri une nuit ou deux, le temps de leur trouver une solution d’hébergement pérenne.
Les acteurs du territoire répondent présents et se coordonnent ensemble : ALC, l’État, La Croix-Rouge Française, l’ARS et le CUMP 06, la métropole Nice-Côte d’Azur, des étudiants d’Hétis, le SAMU, etc. coordonnent leurs interventions en fonction de leurs compétences, auprès des exilés.
À l’occasion de l’inauguration du hub, des représentants de l’État sont venus apporter leur soutien. Parmi eux, le Premier ministre Jean Castex, la Ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur chargée de la citoyenneté Marlène Schiappa, la Ministre chargée du logement Emmanuelle Wargon, le Ministre chargé de la Cohésion des territoires Joël Giraud, le préfet des Alpes-Maritimes Bernard Gonzalez, ainsi que le maire de Nice Christian Estrosi. Une occasion de rappeler l’urgence de la situation et la mobilisation nécessaire de tous.
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A la demande de l’État, ALC est de nouveau mobilisée pour accueillir dans l’urgence les exilés ukrainiens. Au-delà du hub régional, il s’agit là de mettre en place, avec d’autres partenaires, une structure d’hébergement collectif temporaire (6 mois minimum) afin d’accueillir, héberger et accompagner des familles ukrainiennes fuyant le conflit. Elle sera située à Grasse.
Aujourd’hui, le site d’accueil se trouve à Antibes.
Depuis 4 années déjà, Alc accueille, accompagne et protège les adolescents migrants, notamment originaires de l’est de l’Europe, qui rejoignent les Alpes-Maritimes après un long parcours, semé d’embûches et parfois de violences.
L’objectif est de protéger et d’accompagner ces enfants isolés au sein d’hébergements spécifiques, et ce jusqu’à leur majorité afin de les guider vers l’autonomie.
Alc se tient donc prêt à accueillir les enfants ukrainiens sans famille et isolés, orphelins de guerre ou séparés momentanément de leur famille, qui arrivent dans les Alpes-Maritimes.
Plus d’un an après, le numéro d’urgence « 115 Ukraine » est toujours ouvert. En ce qui concerne l’hébergement, certaines familles sont désormais orientées vers des territoires moins sous tension que les Alpes-Maritimes. Pour celles qui restent dans les dispositifs du département, il s’agit désormais d’accélérer la recherche d’emploi et d’autonomie dans leur pays d’accueil.
Un an après le début de la guerre, la cellule de crise du « 115 Ukraine » fonctionne toujours et le « HUB régional » est toujours ouvert pour les Ukrainiens qui continuent à quitter leur pays en guerre, ainsi que pour ceux qui ne peuvent plus rester dans les hébergements privés solidaires. L’emplacement de celui-ci a changé pour des raisons pratiques mais se trouve toujours dans le secteur de Nice Ouest.
Les réfugiés y trouvent un moment d’apaisement, une écoute attentive et des propositions adaptées à leurs besoins.
Après les premiers entretiens entre Ukrainiens et professionnels du social, en présence d’un traducteur, certains sont orientés vers d’autres territoires, comme la Nièvre par exemple, où les loyers sont moins élevés, où des T4 et T5 peuvent accueillir les grandes familles réunissant parfois 3 générations, et où les possibilités d’insertion sociale et professionnelle sont plus nombreuses.
Dans le département des Alpes-Maritimes, il est très difficile de répondre aux besoins de relogement avec le montant des loyers.
Aujourd’hui, seule une trentaine de familles, soit une centaine de personnes y vivent toujours et sont prises en charge par le consortium d’associations organisé par ALC.
L’hébergement est prévu très provisoirement en hôtel, quand cela est possible ou en hébergement solidaire (chez l’habitant).
Les familles participent à hauteur de 20% de leurs ressources aux frais d’hébergement.
Ce dispositif vise, depuis sa mise en œuvre, à la prise d’autonomie à moyen et long terme des familles réfugiées .Cela passe par l’apprentissage de la langue française et un soutien dans les démarches administratives et pour la recherche d’emploi. Les cours de français sont dispensés par les associations Montjoye et Francophonia. Le Secours populaire continue les distributions alimentaires. Pour la recherche d’emplois et de formations, elle est encadrée par la Fondation de Nice.
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