A l’origine, un constat : pour 60% des mesures d’Action Éducative en Milieu Ouvert (AEMO), il y a une composante de conflit conjugal ou de violences intrafamiliales. C’est pour répondre à cette problématique que le Conseil départemental des Alpes-Maritimes a lancé un appel à projet expérimental en janvier. C’est un projet d’ALC, porté par le Pôle Enfance et Adolescence, qui a été sélectionné.
Pour répondre aux besoins de l’enfant, le cadre habituel de l’accompagnement en AEMO a été revu. Pas moins de cinq corps de métiers interviennent désormais dans l’aide éducative : l’éducateur, mais aussi un médiateur, une infirmière, un psychologue et une conseillère en économie sociale et familiale. Et c’est l’ensemble de l’équipe, sous la responsabilité du Chef de service, qui assure la fonction de référent, et non pas l’habituel binôme, un éducateur pour une mesure.
Tout cela dans un contexte de crise sanitaire, qui a suspendu les activités collectives comme les groupes de parole. En revanche, le dialogue à distance a permis de consacrer un temps plus long aux entretiens avec les familles.
Grâce à ce projet, ce sont 100 enfants ou adolescents qui pourront être protégés en même temps. Merci pour eux !
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